Les langues étrangères et Nicolas Sarkozy, ça fait deux. Celui qui se vante à longeur de discours de jouer dans la cour des grands, de parler d'égal à égal avec Barack Obama et Angela Merkel, de sauver la planète toutes les semaines est aussi hermétique à la langue de Shakespeare qu'à celle de Goethe. Au point de se couvrir de ridicule dès qu'il ouvre la bouche dans une langue qui n'est pas la sienne. Petit florilège non exhaustif.
Invité au début de son mandat pour une visite d'Etat au Royaume-Uni, le pourfendeur du capitalisme et de la City a été reçu à Buckingham Palace par la Reine Elizabeth II en personne. Fasciné par les ors et les fastes du palais royal, il s'est extasié à l'oreille d'Elizabeth II, au côté de laquelle il était assis : "It is magnifical." La reine a dû demander à sa traductrice ce que son invité voulait dire.
Raccompagnant son invitée Angela Merkel sur le perron de l'Elysée, par jour de mauvais temps, Sarkozy s'est excusé de n'avoir pas réussi à convoquer le soleil : "Sorry for the time."
Lors de son dernier tête à tête avec Angela Merkel, Sarkozy a été interviewé par la ZDF. Au journaliste allemand qui le saluait d'un "Guten tag", le polyglotte de l'Elysée a répondu : "Guten Tarte". Il voulait sans doute dire "Gute nacht", l'entretien étant enregistré en journée pour être diffusé en soirée. Bien qu'il eut fallut plutôt dire en l'occurrence "Guten abend" (Bonsoir). Un grand pas pour l'image de la France en Allemagne.
Plus que 2 mois à le subir.
RépondreSupprimerNon ! ENCORE 2 mois !
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