La disgrâce de Besson le félon

Eric Besson, le transfuge socialiste converti au sarkozysme débridé, n'est plus en odeur de sainteté au Château. Le monarque aurait eu ce mot cruel qui vaut excommunication : "Besson ferait presque regretter Estrosi à l'Industrie, c'est tout dire...". Au point que Nicolas Sarkozy n'a même pas jugé utile de l'inviter chez Rossignol à Sallanches lorsqu'il a inauguré en décembre dernier la relocalisation de... 20 emplois dans une usine du fabriquant de skis.
 Sa nomination comme ministre de l'Industrie en dit long sur l'importance réelle qu'accorde l'Elysée à ce secteur, tant la maîtrise de l'ex-ministre de l'immigration à ce portefeuille laisse à désirer. De mauvaises langues osent même comparer son amateurisme à celui d'un Douste-Blazy au Quai d'Orsay, qui restera pourtant dans les annales de la diplomatie française sous le sobriquet de Mickey d'Orsay. Une référence ! Dernière bévue de Besson en date : en visite officielle au Qatar, le premier producteur et exportateur mondial de gaz liquéfié, il a demandé au directeur du site gazier de Ras Laffan la signification de l'acronyme GNL. Puis a aggravé son cas en rajoutant : "Quel est l'intérêt de liquéfier le gaz ?"

Avec un ministre de ce calibre, pas de doute, la réindustrialisation de la France, c'est comme si c'était fait.

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