Reportage tordant ce matin, en ce dernier jour de l'année, sur France-Info. Pour savoir à quoi ressembleraient les voeux de Sarkozy ce soir, la chaîne tout info a rediffusé des extraits de ses quatre allocutions précédentes. Il se confirme que l'imagination n'est décidément pas au pouvoir, et que le dictionnaire des synonymes est le livre de chevet de la plume du président.
C'est à chaque fois le même refrain : "Mes chers concitoyens, je sais que l'année à été difficile (ou rude) pour la plupart (ou beaucoup) d'entre vous, mais la situation est en train de s'améliorer (ou la France va mieux) car vous avez la chance de m'avoir élu président."
L'an dernier, pas de bol, le mari de la plus belle femme du monde s'est risqué à déclarer qu'en 2011 on allait sortir de la crise, que la croissance serait au rendez-vous et que le chômage allait baisser. Sa témérité n'a pas été récompensée, puique la crise de l'euro est passée par là. Une crise "sans précédent", comme il aime à le répéter pour mieux se dédouaner. Et son corollaire le chômage a explosé pour se retrouver en novembre au même niveau qu'en 1999.
C'est à chaque fois le même refrain : "Mes chers concitoyens, je sais que l'année à été difficile (ou rude) pour la plupart (ou beaucoup) d'entre vous, mais la situation est en train de s'améliorer (ou la France va mieux) car vous avez la chance de m'avoir élu président."
L'an dernier, pas de bol, le mari de la plus belle femme du monde s'est risqué à déclarer qu'en 2011 on allait sortir de la crise, que la croissance serait au rendez-vous et que le chômage allait baisser. Sa témérité n'a pas été récompensée, puique la crise de l'euro est passée par là. Une crise "sans précédent", comme il aime à le répéter pour mieux se dédouaner. Et son corollaire le chômage a explosé pour se retrouver en novembre au même niveau qu'en 1999.
Mais ce soir, ses voeux auront plus un parfum de fin de règne que de déjà vu, puisqu'ils seront les derniers de son quinquennat. Alors, en cette veille d'élection présidentielle, le président plus-candidat-que-jamais va-t-il tomber le masque en osant un : "Mes compatriotes, montrez-moi que vous me méritez : reconduisez-moi à l'Elysée."
