J'ai épousé une sainte

Le mari de la plus belle femme du monde nous écrit. Carla en vierge à l'enfant, qui l'eût cru ? Certainement aucuns de ses ex. Et Dieu sait qu'ils furent nombreux. La plus belle femme du monde enceinte de mes oeuvres, si ça ne regonfle pas ma popularité à bloc, c'est à désespérer ! Les  bonnes raisons ne manquent pas.
Et c'est pourtant le vrai miracle de mon quinquennat. Avec son ventre légèrement rebondi et ses minauderies aux photographes, c'est bien à une sainte qu'elle ressemble comme deux gouttes d'eau (de bénitier). Or une sainte ne peut épouser un monstre. Et, a fortiori, ne peut en accoucher. CQFD.

Quel con ce Tron !

Le président monogame et fidèle nous écrit. Juste au moment où l'espoir change de camp ! Où je reprends des couleurs dans les sondages ! Où le PS a perdu la bataille de la morale avec le feuilleton DSK, qui n'en finit pas de défrayer la chronique et de révéler au grand jour les turpitudes de la gauche caviar ! Juste à ce moment-là, voilà que ce villepiniste de mes deux, ce sous-ministre Tron acheté avec un maroquin pour trahir mon meilleur ennemi encore aux prises avec la justice, salit l'honneur du gouvernement immaculé de Mister Nobody avec une sale affaire de doigts de pieds, qui ne sent pas bon.