La taxe carbone carbonisée

Cette fois, ça y est. Après le second tour calamiteux des Régionales : Sarkozy est désormais sous tutellle de sa majorité. Fini le temps où le Maître du monde imposait ses moindres caprices à la droite. Après avoir juré ses grands dieux, dans ses voeux à la nation, que la taxe carbone serait représentée au Parlement, dès janvier, puis en juin, après son invalidation par le Conseil constitutionnel, la voici cette fois-ci définitivement morte et enterrée. Il faut dire que depuis la bérézina de dimanche dernier, l'ami de Nicolas Hulot n'est plus très populaire jusque dans son propre camp. De là à imaginer qu'il ne porte pas les couleurs de la droite en 2012, il n'y a qu'un pas que d'aucuns ont déjà franchi à l'UMP. Or les députés ont voté contraints et forcés la première mouture de la taxe carbone. En pleine crise, taxer les Français sur leur déplacement et les quelques usines qui n'ont pas encore délocalisé leur production en Chine, c'est se tirer une balle dans le pied. SarK.O. le savait très bien, mais cette taxe n'avait rien à voir avec l'écologie, elle visait simplement à donner des gages à l'électorat écologiste. Pour qu'il vote UMP, plutôt qu'Europe Ecologie aux Régionales. Le résultat est à la hauteur de la sincérité de sa conversion au bio.

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